ce mot résonne fâcheusement. Le nationalisme, dans les vieilles nations occidentales, eSt une partie inconsciente du mode de pensée. On peut croire qu'il appartient au passé ou qu'il eSt un mal qu'il faut surmonter.

Parler du nationalisme pourtant, c'eSt dire simplement que dans le monde aéfuel, les individus (à l'exception d'une poignée de génies universels) vivent à l'intérieur de cultures et de cadres politiques nationaux. Sous sa meilleure forme, le nationalisme qui défend ses droits reconnaît les droits nationaux des autres. Ce n'eSt que sous ses formes exagérées, impérialiste ou fasciste, qui tendent à supprimer les autres, que le nationalisme devient une force négative. Même nos nationalistes extrémistes, tels que Moshé Dayan, reconnaissent les aspirations nationales des Arabes. C'eSt quelque chose dont nos pères sionistes étaient incapables - ou peu désireux - de tenir compte. L'apparition en Israël d'une jeune génération nationaliste qui surmonte le sionisme, fournit la base pour une solution.

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