Nous affirmons: 1) que cette terre est la patrie de deux peuples, le peuple d'Israël et le peuple arabe palestinien. 2) que le nœud du conflit entre les Juifs et les Arabes réside dans la confrontation historique entre les deux peuples de ce territoire, qui leur est cher à tous les deux. 3) que la seule voie vers la paix passe par la coexistence de deux États souverains, chacun avec son identité nationale distincte: l'État d'Israël pour le peuple juif et l'État des Arabes palestiniens, qui exercera son droit à l'autodétermination dans le cadre politique de son choix. 4) que l'établissement d'un État arabe palestinien aux côtés de l'État d'Israël devrait être le résultat de négociations entre le gouvernement d'Israël et un corps représentatif et reconnu du peuple arabe palestinien, sans refus de négocier avec l'organisation de Libération de la Palestine, sur la base de la reconnaissance mutuelle.

Les douze points du manifeste traitaient aussi des frontières, des réfugiés, etc.

La différence, par rapport au document original, était évidente dans le paragraphe 6 concernant Jérusalem qui déclarait:

Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël. Étant sacrée pour trois religions et habitée par les deux peuples, elle mérite un statut spécial. Elle restera unie sous une administration municipale commune et sera accessible aux personnes de toutes nations et de toutes confessions. Jérusalem continuera à être la capitale de l'État d'Israël, et sa partie arabe pourrait devenir, après l'établissement de la paix, la capitale de l'État arabe palestinien. Les lieux saints des trois religions seront gérés de façon autonome par leurs institutions respectives.

Et le paragraphe 10:

Les deux États seront souverains dans tous les domaines, y compris les affaires d'immigration et de retour. L'État d'Israël préservera son lien inaliénable avec le sionisme et avec le peuple juif dans le monde entier, et l'État arabe palestinien maintiendra le lien de son peuple avec le monde arabe.

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