al-Duri, criant de peur panique avant d'être tué par les soldats en même temps que l'infirmier Ghassam al-Balbisi qui essayait de le secourir alors que son père était mortellement blessé. Cela restera comme la marque de Caïn sur le front de Sharon, de Barak et de Ben-Ami et, en arrière, on entend l'écho des paroles de Bialik, le poète national: "La vengeance du sang d'un petit enfant n'a pas encore été conçue (même) par Satan".

Ce chapitre entier de violence, de stupidité et de couardise retombera sur ses auteurs. Il a prouvé au monde qu'en aucune circonstance le complexe de Haram el-Sharif ne doit être laissé aux mains des politiciens israéliens, cette équipe cynique qui parle avec révérence des "lieux sacrés de la Nation" la bouche pleine de porc. Il a montré aux Israéliens qu'il doit être mis fin à la comédie appelée "processus politique" et qu'un accord de paix doit être signé, laissant le Mont du Temple à la Palestine et le Mur occidental à Israël.

6 octobre 2000

Une guerre perdue

L'action militaire parle d'elle-même. On peut en voir les résultats à l'œil nu.

Dans cette guerre, quelque 70 Palestiniens (y compris 11 qui étaient citoyens israéliens) ont été tués, plusieurs milliers ont été blessés, beaucoup d'entre eux grièvement. Du côté israélien, deux soldats ont été tués et quelques dizaines blessés, presque tous légèrement.

Qu'est-ce que cela montre? Les forces armées israéliennes s'entraînent pour cette guerre depuis des mois. Le chef d'étatmajor et ses officiers ont annoncé par avance qu'ils allaient

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