partenariat: tout cela aurait créé une nouvelle atmosphère de réconciliation et d'acceptation mutuelle, dans laquelle le problème des réfugiés, également, aurait trouvé une solution acceptable pour les deux parties.

Voilà la façon de mettre fin à un conflit. Mais pour cela, on a besoin de gens qui ne pensent pas à la prochaine guerre, mais à la paix prochaine.

14 janvier 2001

Le droit au retour

Nous Israéliens avons besoin d'un épouvantail pour nous faire peur, un épouvantail qui soit assez effrayant pour stimuler l'adrénaline dans notre sang national. Il semblerait que nous ne puissions pas fonctionner autrement.

A une certaine époque, c'était la Charte palestinienne. Peu de Palestiniens l'ont lue, encore moins se souviennent de son contenu, mais nous avons obligé les Palestiniens à abolir certains de ses articles au cours d'une cérémonie solennelle. Qui s'en souvient aujourd'hui? Mais depuis que cet épouvantail est enterré, le besoin de son remplacement se fait ressentir.

Le nouvel épouvantail est le "droit au retour", pas en tant que problème pratique que l'on pourrait traiter de façon rationnelle, mais en tant que monstre à faire dresser les cheveux sur la tête: maintenant on découvre le sinistre dessein des Palestiniens! Ils veulent éliminer Israël par cet horrible stratagème! Ils veulent nous rejeter à la mer!

Le droit au retour a de nouveau élargi l'abîme qui semblait s'être réduit à un simple fossé. Nous avons de nouveau peur. La

52