fonctionnaires sclérosés doivent s'habituer à toute nouvelle idée. Beaucoup pensent que les tanks peuvent être une solution (et les experts n'aiment pas parvenir à des conclusions contraires aux souhaits du patron). Les pressions internationales et les pressions internes opposées doivent s'équilibrer. En bref, c'est un processus.

Cependant l'intérêt national fondamental d'une grande puissance franchira les obstacles, si les dirigeants ne veulent pas apparaître dans des livres tels que La Marche de la Folie.

La question demeure: Est-ce sérieux? Les dirigeants américains peuvent de nouveau être séduits par l'idée que les phrases creuses et les actions symboliques suffisent: un retrait de troupes israéliennes d'une colline vers une autre, un nouveau voyage du général Zinni, disant "Pfft" à Sharon afin de calmer les gouvernements arabes et leurs peuples. La décision du viceprésident Cheney d'ignorer le président Arafat alors qu'il rendait visite à tous les autres rois et présidents arabes n'est pas de bon augure. Bush peut décider d'en faire le moins possible contre Sharon pour éviter un feu nourri des lobbys juif et chrétien à son retour au pays. C'est là où le mouvement de la paix israélien a un rôle à jouer.

A la fin, la logique politique gagnera. Mais cela peut prendre du temps et, dans notre pays, le temps signifie du sang, des larmes et des deuils.

30 mars 2002

Le meurtre d'Arafat

Si Ariel Sharon réussit à assassiner Yasser Arafat, comme c'est son désir, le dirigeant palestinien restera, dans la mémoire collective de son peuple, et de l'ensemble du monde arabe, comme Moïse dans la mémoire juive.

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