membres du comité central (qui se comptent par milliers) du parti du gouvernement, la plupart d'entre eux n'ayant ni les qualifications ni les compétences requises. Tous les gouvernements précédents ont fait la même chose. Chaque ministère est, évidemment, truffé d'amis du ministre, et il en est de même des autorités locales, etc. C'est ainsi qu'un énorme appareil parasite a été créé aux frais des contribuables.

De surcroît, ces derniers doivent supporter la charge d'une large catégorie de gens appelés haredim (qui craignent Dieu) qui ne travaillent pas et ne paient pas d'impôts (pas plus qu'ils ne servent dans l'armée, ce qui provoque l'allongement du service militaire de base et des périodes de réserve de tous les autres). Beaucoup de colons sont aussi entretenus grâce à des dépenses du budget public.

L'écart entre les riches et les pauvres en Israël est plus grand que dans tous les pays occidentaux, ce qui tend à en faire un pays du Tiers-Monde.

Mensonge: M. Sharon est un menteur diplômé. Déjà au début de sa carrière, le Premier ministre d'alors, M. Ben Gourion, l'avait défini comme un menteur chronique. Le 29 janvier 1960, M. Ben Gourion a écrit de lui dans son journal: "S'il voulait bien se débarrasser de l'habitude de ne pas dire la vérité, il pourrait faire un chef militaire exemplaire". Deux années auparavant, lorsque M. Sharon avait été promu au rang de colonel, M. Ben Gourion lui avait demandé: "Avez-vous cessé de dire des contrevérités?" Le mensonge n'est pas un trait personnel seulement de M. Sharon mais une méthode profondément ancrée chez les dirigeants israéliens. Un prédécesseur de M. Sharon, l'ancien Premier ministre Shamir, a publiquement déclaré que mentir pour l'Etat est une vertu.

On pourrait citer d'innombrables exemples de ce trait officiel. Le prédécesseur immédiat de M. Sharon, M. Barak par exemple, a répandu un compte rendu mensonger du sommet de Camp David (été 2000) afin de faire porter la responsabilité de l'échec à Arafat. Depuis lors, tous les médias israéliens répètent

231