comme Israël eSt celui des Palestiniens. Et croire qu'une certaine forme de socialisme utopique abolirait le nationalisme de nos jours eSt une conception encore moins réaliste (voyez la Chine, la Russie).
Étant données les multiples bizarreries de l'idéologie d'EI Fath sur quoi se fonde donc mon optimisme?
Aussi longtemps qu'Israël n'offrira pas clairement le choix aux Palestiniens entre une paix juste et une guerre interminable, les organisations de combat resteront des agents ambigus de deStruCtion et de résistance. Mais s'il eSt offert le choix entre la perspective d'une République de Palestine dans une partie du pays contre celle d'une guerre sans possibilité de victoire, pour reconquérir l'ancienne Palestine, quelque chose peut se produire: les gens raisonnables, les idéalistes non fanatiques, les combattants qui se sont battus non pour une chimère mais pour libérer leurs villes natales deviendront d'honorables collaborateurs et pourront mettre sur pied une Structure de paix, la " paix des braves
Je suis convaincu de cela parce que c'eSt exactement ce qui s'eSt produit pour les organisations de combat hébreues en Palestine en 1947, quand nous avons eu à choisir entre un État hébreu réduit et la poursuite d'un combat sans espoir pour toute la Palestine. La décision fut prise en quelques minutes, d'une manière inoubliable. Des centaines de milliers de gens, fous de bonheur, se mirent à danser de joie dans les rues, en proie à un immense enthousiasme. Ce jour-là l'extrémisme était mort.
On peut imaginer alors quel speCtacle offriraient les rues de Jérusalem, de Gaza, de Naplouse si en signe de libération le drapeau palestinien était enfin hissé après tant d'années d'illégalité, sans qu'il y ait eu pour cela de sang versé ni de pleurs!
Les gouvernements arabes sont figés dans le malheur, emprisonnés dans leurs préjugés, viCtimes - jusqu'à un certain point - d'une propagande qui leur lie les mains. Le roi Hussein a vu avec