peu en marge de l'éventail d'un grand parti peut avoir une influence moindre uniquement parce que sa position particulière affaiblit son pouvoir de marchandage.
Une simple lifte de tous les partis israéliens ne refléterait donc pas les réalités de la vie politique. J'ai, afin d'en rendre une image plus exacte, dessiné la figure i (voir p. 248) qui décrit la composition aftuelle de la Knesset (avant la toute dernière fusion des trois Partis du Travail) non seulement grâce au nombre de sièges détenus par chaque parti, mais aussi en les localisant sur la carte politique.
Un tel nombre de partis ne peut évidemment exifter que dans un syftème de représentation proportionnelle. Le pays tout entier n'eft qu'une grande circonscription électorale et les 120 sièges de la Knesset sont répartis proportionnellement au nombre de voix que chaque lifte de parti a obtenues dans l'ensemble du pays. Les liftes totalisant moins d'un pour cent des votes ne peuvent pas gagner de sièges à la Knesset. D'ailleurs dans les partis les plus importants il se trouve des gens pour proposer que l'on relève à six ou sept pour cent la " clause de blocage " ce qui permettrait d'éliminer de la Knesset des individus aussi exaspérants que moi.
Jusqu'à la récente fusion, le pouvoir majoritaire, au centre de la carte politique était détenu par le Mapaï (initiales hébraïques pour Parti des Travailleurs d'Eretz-Israël). Son nom date d'avant la création de l'État d'Israël lorsque le pays s'appelait Palestine en anglais et Eretz-Israël, (Terre d'Israël) en hébreu. Le Mapaï détenait un immense pouvoir non seulement parce qu'il était le seul grand parti - et, en tant que tel, habilité à former la coalition gouvernementale - mais aussi parce qu'il était situé au point de rencontre de toutes les lignes idéologiques.
Grâce à cela il disposait d'une gamme infinie de combinaisons possibles dans la coalition et avait la possibilité de recourir à n'importe quel mélange de partenaires de gauche, de droite ou religieux pour installer à la Knesset une majorité Stable, dirigée par lui-même.
Alors que le Mapaï ne représentait pas, en gros, plus du tiers des votes, ses membres détenaient en fait toutes les positions-clés de l'État, depuis la charge de président jusqu'au pofte de