se situe hors de ce schéma. Il défend les idées exposées dans ce livre et a recueilli en 1965, x,z % des voix de la nation. Nous avons l'espoir de faire mieux aux prochaines éledions.
La figure 2 (voir p. 249) montre la composition de la coalition gouvernementale, telle qu'elle se présentait après les élections de 1965. Elle donne une image exade de la position privilégiée du Mapaï qui peut se permettre de combiner un assemblage arbitraire de partis de gauche, de droite et religieux tout en conservant pour lui la majorité au gouvernement et dans tous les ministères importants. Cette image s'eSt modifiée à la veille de la guerre des Six jours. A ce moment, la pression de l'opinion publique força le Mapaï à admettre dans le gouvernement le Rafi de Dayan et Gabal (figure 3).
Ce gouvernement d'union nationale pourrait fort bien survivre aux élections de 1969 car aucun des partis ne semble désireux de le quitter.
Cela se comprend: seuls les partis de coalition peuvent bénéficier des avantages du pouvoir; avec le régime a duel, pas un seul groupe de l'opposition n'a la moindre chance de supplanter le grand parti central.
Et c'eSt encore plus vrai depuis la création du Parti du Travail israélien (figure 4) qui à lui seul détient presque la majorité à la Knesset. Depuis la fusion du Parti du Travail et du Mapam ce groupe a maintenant, pour la première fois dans l'hiStoire d'Israël une nette majorité: 63 députés sur les 120.
Les élections qui auront lieu le 28 odobre 1969 ne changeront pas cette Strudure de partis tellement Stable qui caradérise 1' " establishment " sioniste. Comme à chaque éledion, des listes vont être proposées pour disparaître le jour même des éledions. L '"establishment " fondé sur le Parti du Travail ne sera pas délogé à moins qu'une mutation profonde ne vienne ébranler la Strudure même du régime politique et idéologique israélien.
Et comme à l'intérieur même du Parti du Travail toutes les