afin qu'ils se rendent, a bombardé des quartiers, a lancé une politique de "liquidations" de type mafieux, engendrant une escalade inévitable de la violence.
Il n'a aucune empathie pour l'autre partie, continue de la traiter comme une ennemie, a insulté et humilié Arafat tout en négociant avec lui (et n'a jamais prononcé une parole positive sur lui), a poussé l'opinion publique israélienne à haïr les Palestiniens et leurs dirigeants, a poussé le peuple à désespérer des possibilités de paix (et donc l'a convaincu de voter pour Sharon).
Il a traité les citoyens arabes d'Israël avec mépris, n'a jamais nommé aucun ministre arabe, est resté silencieux quand la police a tué 13 citoyens arabes au cours de manifestations, n'a pas envoyé au diable l'officier responsable, ne s'est pas encore excusé à la date d'aujourd'hui.
Il a fait preuve d'une totale indifférence envers tout problème social et humain, n'a presque rien fait pour réduire la fracture sociale et pour s'occuper des autres maladies sociales.
Et ainsi de suite. Ces arguments sont plus que suffisants pour justifier de mettre un bulletin blanc dans l'urne.
Il n'y a qu'un argument pour mettre un bulletin Barak à la place: Ariel Sharon et sa bande.
Il n'existe certainement aucune analogie, et les circonstances sont tout à fait différentes, mais il y a quelques réflexions à tirer de ce qui suit:
En 1932, quelques mois avant l'arrivée des nazis au pouvoir, les communistes allemands les ont aidés à supprimer le dernier bastion de la démocratie: le gouvernement de la Prusse, qui à l'époque contrôlait presque toute l'Allemagne ainsi que les forces de police les plus puissantes du pays. Les communistes voulaient éliminer leurs adversaires sociaux-démocrates et ne croyaient pas que les nazis resteraient longtemps au pouvoir.
Je me souviens nettement d'une séquence d'actualités filmées: les nazis avaient déclenché une grève des transports à Berlin pour renverser le gouvernement démocratique. Ils avaient été rejoints par les communistes. Les actualités montraient les troupes de choc nazies avec leurs chemises