brunes et les membres du "Front rouge" communiste avec leurs uniformes distinctifs debout côte à côte dans la nuit froide et se réchauffant les mains aux flammes d'un brasier dans une rue de Berlin.
J'avais 9 ans et je me souviens de cette image.
24 février 2001
Des gens, en Israël et à l'étranger, qui croient que je suis une sorte d'expert sur Sharon, m'ont demandé comment il fallait procéder avec lui. Voilà quelques conseils pratiques:
1. Ne pas le sous-estimer. C'est la première règle. Au fil du temps, beaucoup ont fait cette erreur et ils l'ont payé cher. C'est ce qui est arrivé récemment aux deux apprentis sorciers jumeaux, Benjamin Netanyahu et Ehoud Barak. Sharon n'est pas de la même équipe que Haïm Ramon et il ne ressemble pas à Barak. Il appartient à une tout autre catégorie.
2. Il ne sera pas un primus inter pares. En théorie, les ministres sont égaux, le Premier ministre étant seulement le premier d'entre eux. Au Royaume-Uni et dans les autres pays, le chef du gouvernement est effectivement appelé ainsi: Prime minister ou First minister. Ce principe a été ébranlé en Israël avec la loi sur l'élection directe du Premier ministre. Certains pensent que la roue pourrait tourner à l'envers par l'annulation de cette loi. Tout cela ne concerne pas Sharon. Même s'il était simplement le ministre du Tourisme, il serait la figure dominante du gouvernement à cause de son poids intrinsèque. Par exemple, il n'abandonne jamais une question importante pour lui. Quand le