offres soient retirées. Cela n'empêche pas Barak de dire, depuis lors, qu'il avait remué ciel et terre et tout offert tandis que le mauvais Arafat avait répondu par la guerre.

La route de l'enfer et les bonnes intentions

La route de l'enfer est quelquefois pavée de bonnes intentions. fl n'y a pas de doute que Ben-Ami a de bonnes intentions mais il nous a conduits à l'enfer actuel.

Pour masquer son terrible échec, il a créé la légende selon laquelle il n'y a personne à qui parler, que les Palestiniens avaient l'intention de détruire Israël, que "-pour eux la négociation ne se terminera qu'avec la chute d'Israël". Ceci est dit alors qu'Israël emploie la force oppressive brutale dans les territoires occupés, tue des militants palestiniens et refuse de geler la construction des colonies.

La présence de Ben-Ami comme ministre de la Police nous a conduits à la catastrophe d'octobre 2000 (quand la police a tué 11 citoyens arabes) qui a ruiné, peut-être pour des générations, les bonnes relations entre juifs et Arabes en Israël. Le peu de temps où il a été ministre des Affaires étrangères s'est terminé par un désastre qui a détruit de larges couches du camp de la paix israélien et assuré la victoire de Sharon.

De tels résultats pourraient conduire tout autre homme à exprimer des regrets et à un certain degré d'humilité, mais pas Ben-Ami qui, à ses propres yeux, est un génie politique.

Quelqu'un a donné pour titre à l'interview avec lui: "Le jour où la paix est morte". Ce titre aurait dû être: "Le jour où nous avons tué la paix".

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