en 1938, mettaient des bombes sur les marchés arabes de Jaffa et de Haïfa en représailles contre les attaques arabes. Schlomo Ben Josef a commis un acte terroriste quand il a tiré sur un autobus arabe (et j'ai rejoint l'Irgoun quand il a été pendu par les Britanniques).
En général, le terrorisme est l'arme des faibles. Un "terroriste" palestinien a dit récemment: "Donnez-moi des tanks et des avions, et je cesserai d'envoyer des kamikazes en Israël". Mais des grandes puissances peuvent également utiliser la terreur. Lancer la bombe atomique sur Hiroshima était un acte terroriste, destiné à effrayer la population japonaise pour qu'elle demande à son gouvernement de se rendre. Il en va de même pour le blitz nazi sur Londres et pour le bombardement britannique de Dresde. Churchill et Hitler étaient aussi différents que le jour et la nuit mais ils utilisaient la même méthode.
Israël a utilisé cette méthode dès ses débuts. Au début des années 50, les FID ont commis des "raids de représailles" destinés à effrayer les villageois au-delà de la frontière afin de les inciter à faire pression sur les gouvernements jordanien et égyptien pour empêcher l'infiltration des Palestiniens en Israël. Pendant la guerre d'usure de la fin des années 60, Moshe Dayan a terrorisé un demi-million d'habitants des villes égyptiennes le long du canal de Suez, afin qu'ils fassent pression sur le président égyptien pour qu'il cesse d'attaquer les bastions israéliens le long du canal. Au cours de l'opération "Raisins de la Colère" de 1996, le Premier ministre Shimon Pérès a terrorisé un demimillion d'habitants du Sud-Liban par des bombardements aériens les refoulant vers le nord, afin de faire pression sur le gouvernement de Beyrouth pour qu'il empêche les guérilleros chiites d'attaquer la force d'occupation israélienne et ses mercenaires. C'est la même méthode qui est utilisée dans l'armée quand un commandant punit tous les soldats d'une compagnie pour qu'ils dénoncent le responsable d'un acte.
L'inconvénient c'est que cela ne marche pas dans les conflits entre nations. Généralement, c'est contre-productif. Les talibans n'ont pas livré Ben Laden mais sont devenus plus virulents dans leur opposition à l'Amérique. Les bouclages des villages