Deuxièmement: Au cours de l'attaque et après, on a interdit aux ambulances et aux équipes de secours de s'approcher. On tirait sur ceux qui essayaient de s'approcher. Le résultat a été que les blessés saignaient à mort dans les rues, même s'ils avaient des blessures relativement légères. Ceci est un crime de guerre, "un ordre manifestement illégal", sur lequel flotte "le pavillon noir de l'illégalité". Selon le droit israélien, et encore plus selon le droit international et les conventions auxquelles Israël est partie, il est interdit aux soldats d'obéir à un ordre de ce genre.
Peu importe que ce soient des civils ou des "hommes armés", une personne ou des centaines, qui meurent dans ces circonstances. En tant que méthode de guerre, c'est inhumain.
Certains journalistes ont justifié cette méthode par avance quand ils ont prétendu avoir vu "de leurs propres yeux" des ambulances palestiniennes transportant des armes. Même si une telle chose s'était produite, cela ne justifierait en rien l'emploi de telles méthodes. (Jusqu'à présent, un seul fait a été prouvé: cette semaine, des journalistes israéliens étaient fiers de rapporter que des soldats camouflés avaient utilisé une ambulance afin de s'approcher d'une maison dans laquelle une personne recherchée se cachait).
Troisièmement: Même après la fin du combat, et jusqu'à maintenant, on n'a pas permis à un équipement lourd et à des équipes de secours d'enlever les décombres et les cadavres ni de sauver, peut-être, des gens encore vivants sous les ruines. Le prétexte était de nouveau que les cadavres auraient pu être minés. Alors quoi? Si des équipes étrangères et locales veulent risquer leur vie pour cette noble tâche, pourquoi l'armée les en empêcherait-elle?
Quatrièmement: Durant les jours de l'attaque, personne n'a été autorisé à apporter des médicaments, de l'eau et de la nourriture. J'ai moi-même pris part à une grande manifestation de pacifistes israéliens qui ont essayé, après la fin de l'attaque, d'accompagner un convoi de camions transportant ce genre de fournitures vers le camp. Les camions ont été autorisés, semblet-il, à passer le barrage qui nous avait arrêtés, mais il est apparu