d'Oslo ont empêché cela et la plupart sont du côté israélien, parce que nous sommes la partie la plus forte.
Le slogan "inculpez les criminels d'Oslo" devrait se retourner contre eux.
10 août 2002
Il y a une liaison téléphonique directe entre le paradis et l'enfer. Je peux le prouver.
L'idée m'a traversé l'esprit dimanche dernier, alors que j'escaladais un pic couvert de neige dans la région alpine de l'Italie, où j'étais invité à une conférence politique. Le soleil brillait, la température était d'environ 0° ; autour de moi il y avait un paysage de pics blancs à couper le souffle. Plus loin en bas, de calmes vachers conduisaient leurs animaux vers leurs verts pâturages. Le paradis sur terre.
Et puis mon portable a sonné. L'appel venait de Tel-Aviv, où le thermomètre avait grimpé jusqu'à 32° et plus. Les nouvelles de la radio israélienne, que je réussissais à capter de temps en temps, parlaient de gens tués et blessés, d'attaques et de représailles, de bombes et de bombardements, de démolitions de maisons et d'expulsions et, par-dessus le marché, des fermetures d'usines, des licenciements massifs: un désastre économique, un véritable enfer.
Mes collègues au pays appelaient pour me raconter un événement passionnant: le matin, Ha'aretz avait publié en première page une nouvelle terrifiante: "Gush Shalom a menacé des officiers: nous collectons des éléments contre vous pour La Haye".