pénale internationale les fait penser à une bande de cosaques ivres qui tentent d'organiser un pogrom.

Notre but est, évidemment, la prévention. Nous voulions éveiller la conscience des officiers et des soldats sur ce sujet. Nous espérions qu'eux et leurs collègues prendraient en considération la question des crimes de guerre quand ils bâtiraient leurs plans, que nous leur fournirions la plume qui ferait pencher la balance au moment de la décision. Nous étions résolus à porter ce problème sur la place publique afin de mettre la pression sur les dirigeants politiques et militaires.

En fait, la campagne lancée contre nous a servi ce projet. Depuis une semaine maintenant les crimes de guerre sont devenus le sujet central en Israël. Aucun officier ni aucun soldat ne peut plus éviter que ses actions et ses fautes dans les territoires occupés ne soient regardés avec attention. Beaucoup d'entre eux ont pris conscience pour la première fois de ce que sont les crimes de guerre et combien ils peuvent affecter leur propre vie.

A partir de maintenant, ce sujet ne quittera pas l'ordre du

jour.

17 août 2002

"Neighbor practice"

De l'utilisation de boucliers humains

Le thème des crimes de guerre est maintenant inscrit sur l'agenda national et militaire et il ne peut plus en sortir.

Cette semaine il y a eu un tollé général au sujet de la mort de Nidal Abou-Muhsein dans un village Toubas en Cisjordanie. Le jeune homme, âgé de 19 ans, a été tiré de sa maison par les soldats qui étaient venus au village pour arrêter (ou tuer) son

251