couches de la population. Au cours de cette Intifada, 1 500 Palestiniens furent tués, dont plusieurs centaines d'enfants, soit plusieurs fois le nombre des pertes israéliennes.

Le processus de paix

54. La guerre d'octobre 1973, qui débuta par la victoire surprise des forces égyptiennes et syriennes et se termina par leur défaite, convainquit Yasser Arafat et ses proches qu'il n'existait pas de solution militaire permettant d'atteindre les objectifs des Palestiniens. C'est alors qu'il décida de choisir la voie politique, en vue d'obtenir un accord avec Israël qui permettrait, par la négociation, de réaliser au moins une partie de ses objectifs nationaux.

55. Afin de préparer le terrain, Arafat, pour la première fois, prit contact avec des personnalités israéliennes susceptibles d'avoir une influence sur l'opinion publique et sur la politique du gouvernement en Israël. Ses émissaires (Saïd Hammami et Issam Sartaoui) rencontrèrent des personnalités publiques israéliennes, les pionniers de la paix, qui en 1975 avaient constitué le Conseil Israélien pour une Paix Israélo-Palestinienne.

56. Ces contacts, ainsi que l'usure grandissante que provoquait l'Intifada chez les Israéliens, le retrait jordanien de la Cisjordanie, les changements du paysage international (l'effondrement du bloc communiste, la guerre du Golfe), conduisirent à la Conférence de Madrid et, plus tard, à l'accord d'Oslo.

L'accord d'Oslo

57. L'accord d'Oslo eut des aspects positifs aussi bien que négatifs.

58. Considéré du point de vue positif, cet accord a conduit Israël à reconnaître pour la première fois officiellement le peuple palestinien et ses dirigeants, et a conduit le mouvement national palestinien à reconnaître l'existence d'Israël. A cet égard,

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